Admin & fonda' - Faolan Fuyukage: la violence faite chair!

Nom : Fuyukage
Prénom: Faolan
Sexe : Mâle. Dominant, je tiens à préciser.
Espèce : Démon loup, fée.
Ascendance : Quand on traine de forêt en forêt, vous pensez bien qu'on n'a pas le temps de se soucier de sa nationalité.
Âge : 19 ans
Taille : 1 m 72
Poids : 62 kg
Cheveux : Blancs et en bordel. C'est simple, je me lave les cheveux, je m'ébroue, je suis coiffé.
Yeux : Vert chatoyant. Si vous croisez des orbes vertes qui brillent dans le noir, il ne s'agit que de moi. Pas d'un couple de feux follets.
Anniversaire : 12 décembre





Caractère : Provocateur et imprévisible sont ses maîtres mots. On peut difficilement le cerner et savoir ce qu'il pense.
Indomptable, audacieux, direct, facétieux, malicieux et sarcastique, très tactile, ses réactions surprennent toujours au premier abord. Il peut faire l'imbécile et taquiner sans cesse les gens ou s'amuser à des jeux plutôt étranges pour passer le temps.
Il est passé maître dans l'art des piques assassines tout sourire.
Sadique envers les humains de l'extérieur. D'ailleurs, il lui arrive parfois de « déraper » et de tenter de faire taire la cause de son agacement... définitivement. Particulièrement violant quand il perd définitivement patience.
Manie: Ne peut pas s'empêcher de câliner les gens froids et distants... parce qu'ils détestent ça.
Style vestimentaire préféré : Prêts du corps et pratiques pour bouger. A un faible pour les redingotes militaires. Porte toujours une écharpe autour de la taille. Elle semble assez vieille. Aime les piercings aux oreilles.
Particularité : Chantonne des airs inquiétants.
Aliment préféré : Même si c'est très con: le potiron.
Saison préférée : Les hivers particulièrement neigeux.
Objet fétiche: Une petite peluche de lapin roux qu'il garde constamment sur lui.
Aime : Se promener la nuit, prendre son apparence de loup pour dormir. Et surtout: emmerder les gens.
N’aime pas : Qu'on cafouille ses oreilles ou qu'on touche ses canines. Ne pas pouvoir recourir à la force.
Que répondriez-vous à : «Tu veux des bonbons?»: Et mon poing dans ta gueule? (tout en prenant les bonbons avec un air mauvais)




J'ai la rapidité et la souplesse de mon espèce, je vois dans le noir et j'ai une régénération rapide dont la puissance varie selon la phase de la lune.

Et depuis tout petit, dès que je m'énerve, j'ai une force monstrueuse, au point de faire voler des gens d'un simple coup de tête...
Techniquement, je peux reprendre une apparence de loup pour me cacher ou me déplacer, mais je ne m'en sers uniquement pour dormir ou bouffer gratis, au choix. Mon apparence humaine n'est pas totale. Je garde mes oreilles de loup, mes pupilles restent fendues et mes canines plus pointues que la normale.
Plutôt qu'utiliser mes griffes, je préfère me battre avec une rapière, ce qui donne un combat infiniment plus classe... le temps de bien m'énerver et de finir par bastonner à coup de tête, ou par aplatir tout ce qui me tombe sous la main sur la tête de mes ennemis. Croyez-moi, un réverbère dans la gueule ça ne fait jamais plaisir, mais ça offre un baptême de l'air, oui.

Ensuite, mes pouvoirs de fée me donnent normalement la possibilité de geler n'importe quoi par le toucher ou de lancer chaque type de sort de glace. Et, pas de chance, la glace que je créé moi-même ne fond pas.
Il m'est possible d'obtenir le contrôle de toute glace ou neige, qu'elle soit naturelle ou vienne de quelqu'un d'autre. Elle se retourne alors contre mon ennemi. Par contre, j'évite d'utiliser le pouvoir de la glace le plus possible.. Il demande pas mal d'énergie à chaque sort et en consumer trop revient à me transformer en louveteau à trois queues entre un jour et une semaine entière le temps de récupérer. Rassurez-vous, je peux parler sous cette forme!
Je peux donc pour l'instant lancer trois sorts par semaine sans encombre. Au quatrième, le malus est immédiat. Cela ne m'empêche pas de servir de glaçon géant à la guilde l'été, puisque je modifie la température de mon corps pour être au frais. Enfin un avantage à ce pouvoir qui ne coûte pas d'énergie.



Ce jour là, je courais derrière mon jumeau, comme toujours. Jouer à chat dans la forêt était grisant, surtout lorsque nous n'étions que tous les deux. Jouer avec nos homologues humains ne me dérangeait pas plus que ça mais... il me restait un pincement au coeur, comme un mauvais pressentiment constant. Pourtant, le sourire de Faelan m'empêchait de le priver de ce bonheur, lui qui aimait tant s'amuser en compagnie de nos amis humains.
Je l'avais donc rattrapé et lui avait sauté dessus; et l'on roulait au milieu des feuilles mortes en riant, mordillant les pattes de l'autre, ses oreilles, tout ce qui passait à portée de la mâchoire. Nous ne nous faisions jamais de mal et je gagnais à chaque fois, le surplombant de toute ma hauteur avant de prendre forme humaine et de le chatouiller jusqu'à ce qu'il change d'apparence lui aussi.

Tels étaient nos moments d'insouciances, seuls, perdus au milieu de la forêt. Nos parents étaient morts à nos six ans et nous en avions quatorze à ce moment là. Toutes ces années, nous avions compté sur l'aide de notre grand-mère. Elle était humaine et nous n'étions pas liés par le sang. Pourtant, nous avions un véritable lien de famille et nous nous sentions chez nous lorsque nos yeux se fermaient de fatigue et que Faelan se blottissait contre ma fourrure, ses bras autour de mon encolure.
Je lui avais fait remarquer en riant qu'il se servait de moi comme d'une peluche pour dormir et il m'avait tendu un petit paquet quelques jours plus tard contenant une petite peluche de lapin, en me rétorquant que nous avions chacun la notre à présent.

Je le chahutais là-dessus en faisant mine de lui faire manger quand un des enfants que nous fréquentions nous avait interrompu, paniqué. Il s'était passé quelque chose à la chaumière. Arrivés sur les lieux, un long frisson d'effroi nous avait traversé l'échine.
Notre grand-mère était morte, une plaie nette au niveau de sa gorge maculée de sang. Alors que l'un des hommes essuyait sa lame, un autre s'approcha de nous. Instinctivement, je reculais mon frère derrière moi.
Il eu l'air de détailler nos oreilles avant d'afficher un sourire trop gentil pour être honnête. Avant d'avoir eu le temps de fuir, il nous tenait déjà par les cheveux. Je lui avais écrasé le pied et avait pris la main de Faelan pour me lancer dans une course folle.

Une fois à l'entrée de la forêt, nous avions pris notre forme de loup pour nous enfuir. Malheureusement, je fini par déraper au bord d'un ravin et y glisser. Mon jumeau avait attrapé ma patte de sa main, ayant repris forme humaine pour me sauver la mise. Il ne parvenait pas à me remonter jusqu'à lui. Nous étions trop fatigués.
J'entendais les hommes grignoter sur l'avance que nous avions prise. Ils étaient loin, mais si mon frère continuait à me retenir, nous allions de nouveau être pris. J'avais regardé en dessous de moi. C'était abrupt et j'allais probablement y laisser quelques os, mais je pouvais y survivre sans problème. Les humains m'y laisseraient pour mort et Faelan pourrait fuir au loin. Il savait tout comme moi survivre dans la nature.

Jamais je n'oublierais le regard qu'il m'a offert alors qu'il comprenait mes intentions. Ma patte avait glissé et il ne me tenait plus que par une main. Alors, je repris forme humaine, lui faisant lâcher prise et chuta vers le talus. Je ne me souviens que d'une vague et lancinante douleur après la chute. Nos poursuivants s'étaient arrêtés pour m'observer d'en haut et comme prévu, pensaient que j'étais condamné.

Je suis resté la nuit entière ainsi, tourné vers le ciel, en priant pour que Faelan s'échappe. Au petit matin, je suis retourné à la chaumière pour enterrer notre grand-mère. Mais les gens du village le faisaient déjà. Une femme s'était retournée vers moi, en larme et avait détourné la tête, baissant les yeux. C'est à ce moment là que je compris qu'ils étaient fautifs.
Le garçon qui nous avait prévenu mon frère et moi posa la peluche rousse entre mes mains, accompagnant son geste d'un pardon bruyant de pleurs.

Il était trop tard. Par peur, ils nous avaient vendus, la seule personne qui nous avait protégé avait été lâchement assassinée et on m'avait arraché mon jumeau. Je ne pouvais déjà plus avoir la moindre goutte de compassion pour ses pleutres d'humains.

C'est à ce moment là que ma force démesurée à pris sa véritable ampleur. Je l'ai chopé par le col et lui ai mis un coup de tête phénoménal. Il a volé à travers le mur en hurlant. Mais je m'en foutais.

J'ai quitté les lieux, marchant encore et toujours, jusqu'à entendre cette rumeur sur Pumpkin mirror. Je suis parvenu à atteindre ce pays à l'aube de mes quinze ans, rejoignant la guilde qui m'offrait l'espoir de retrouver mon frère ou si c'était impossible, de le venger de ceux qui lui avait fait tant de mal.

Ne meurs pas sans moi... petit frère.


Que vous dire d'un tant soit peut intéressant sur ma petite personne? Pas grand chose je le crains. Peut-être simplement que j'adore les jumeaux, les albinos et traumatiser mes pauvres personnages. On ne se refait pas, que voulez-vous?




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