Erato Han, ma classe et ma beauté seront vos muses.

Pouvoirs / Capacités:
Il y a deux choses que je crains : le temps, et le vent qui ne laissent derrière eux que vestiges et désolation.
Pour faire face à ces peurs, j'ai appris à dompter l'une d'elle : le vent. Le diriger, l'amplifier, le solidifier, le faire obéir à tous mes caprices, le rendre agressif et destructeur... Le vent solidifié peut avoir une utilité au combat : s'il n'est pas suffisamment solide pour servir de plateforme, il peut se servir de sa vitesse pour causer de jolies blessures bien senties, avec une précision satisfaisante. Se servir de sa forme originelle peut faire planer (mais pas sur de trop longues distances, c'est épuisant, pas non plus au delà d'un certain poids), sauter plus haut, ce qui donne en général, une bonne capacité d'esquive. En se servant d'un cyclone, on peut créer un bouclier offensif autour d'un groupe, voire d'un bâtiment, avec un défaut : plus le diamètre de l'endroit à protéger est élevé, moins je peux le maintenir. Mes capacités d'esquives et de corps à corps font de moi un bon appât, une bonne diversion, et un avantage tactique. Malheureusement, si je maîtrise très bien mes pouvoirs, je me débrouille très mal au corps à corps, maniant le sabre et l'épée tant bien que mal, je compense mon manque d'attaque par ma subtilité et peux à peu près me débrouiller seul. Mais je suis plus un soutien qu'une réelle force de frappe.

Souvenirs:

Un arbre mort qui se dresse dans une plaine enneigée. Les flocons qui dansent devant mes yeux, qui virevoltent gracieusement autour de moi, dans ce paysage désolé. La brume qui s'épaissit, qui ôte toute impression de réalité... Qui peuple mes souvenirs. La douleur. La douleur qui circule dans mes veines, qui rend mes jambes lourdes, qui coule de mon oeil... Le froid intense qui me cloue au sol, qui colle mes doigts et qui gèle chaque atome de mon corps... Et la neige qui continue de tomber, qui recouvre tout, qui tue... Je sens le sang qui se fige sur ma joue, je sais que mon oeil meurt, et je sais que la mort est partout autour. J'entends les cris, ils m'enveloppent, mais j'ignore d'où ils viennent. Et le temps est figé : il enrobe la scène, l'emprisonne dans l'éternité... Et le monde qui m'efface. Je suis rentré dans la guilde sur un coup de tête, après avoir tout oublié. Parce que je ne savais pas quoi faire, parce que je ne savais pas où aller, parce que j'ai peur que le passé me rattrape, je fuis cette plaine et cette neige qui hantent encore mes rêves. Je ne veux pas retrouver mes souvenirs, le temps est mort depuis trop longtemps. Ma vérité se situe désormais sur la frontière de ces atrocités réelles, et celle de ce passé enfoui dans le monde onirique. Mais pour l'instant, ma vérité est plus tangible. C'est la guilde. Je n'ai pas de souvenir, pas de passé, alors je vais aider à bâtir un futur, pour ne pas tout perdre.




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